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JCE – Test et Critique du Seigneur des Anneaux

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Enfin ! Je prends le temps de faire mon petit retour sur ce jeu de cartes évolutif (JCE ou LCG pour les English) qu’est Le Seigneur des Anneaux. Dans un premier temps faisons le tour des éléments de la boite de base :

– Une boite qui comme toujours avec Edge est assez grosse, mais on commence à avoir l’habitude, le format reste identique pour tous les jeux du même type. Au final, je me dis que c’est afin de pouvoir ranger toutes les extensions à venir à l’intérieur.
– 226 cartes
– 2 compteurs
– 40 marqueurs de dégâts
– 26 marqueurs de progression
– 30 marqueurs de ressources
– 1 marqueurs premier joueurs

Un contenu classique pour tous ceux qui ont déjà eux des boites de JCE entre les mains. Le petit point en plus, c’est les petits plastiques à zipper pour garder les cartes afin qu’elles ne s’abiment pas (moins).

Concernant le jeu et son concept. Alors tout d’abord, il est intéressant de préciser que c’est un jeu dit « collaboratif », ce qui fait que nous ne jouons pas contre un ou plusieurs adversaires, mais avec un ou plusieurs joueurs afin de réaliser des quêtes et venir à bout de la menace de Sauron.

Je tiens à signaler que les illustrations des cartes sont de toute beauté, que les dessinateurs sont extrêmement talentueux, ce qui en fait un jeu d’autant plus agréable à jouer.

Petit point intéressant et innovant aussi, le fait de pouvoir jouer seul, et oui, il est possible de tenter l’aventure seul et de pouvoir profiter du jeu même si nos amis ne sont pas disponibles. Je précise tout de même, que l’aventure solo est assez (très) difficile, je n’ai pas encore réussi à gagner une seule quête tout seul, c’est pour dire^^. D’ailleurs, ça me fait rebondir sur un détail dont je me posais la question avant d’acquérir ce jeu : N’est-ce pas un peu trop facile le jeu en collaboration ? Et bien, je vous répond que non, bien au contraire, heureusement, car si l’on ne parle pas avec son/ses allié(s) il est très difficile de gagner. Parlez vous et élaborez des stratégies.

Pour résumer brièvement le déroulement du jeu :

Vous démarrez avec plusieurs héros de votre choix, ce sont vos personnages principaux, qui génère de la menace au départ (selon la puissance du personnage) et qui appartiennent à une sphère, il y en a 4 de type de sphère : Tactique, Énergie, Commandement et Connaissance. Ensuite vous allez voyager dans divers scénarios composés de plusieurs étapes, mais avant de passer ces étapes il va falloir affronter des dangers sur le chemin, des rencontres ou évènements aléatoires (mais bien définis par les scénarios). Il va falloir user de stratégie, s’équiper et faire appel à des alliés pour vous aider dans ce cheminement. Vous gagnez si vous réalisez le scénario avec moins de 50 points de menace (l’œil de Sauron) et au moins un héros de vivant.

Pour ma part je trouve le jeu bien équilibré et chaque partie est différente. C’est un peu plus aléatoire que d’autres JCE, mais le concept original nous permet de plonger dans un autre type de jeu, qui nous change un peu de l’éternel affrontement contre d’autres joueurs. Le seul point qui à mon sens risque de limiter la durée de vie du jeu, c’est le nombre de scénarios, mais des extensions sont déjà prévues et des fans ont déjà réalisés d’autres scénarios.

Pour cette boite de base, ma note sera d’un bon 16/20 pour ce jeu dans ce bel univers du Seigneur des Anneaux.

Quelques photos du jeu et de son contenu :

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Site Officiel du jce du Seigneur des Anneaux

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Critique – JDR – Eclipse Phase

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Luhkah fait un fort retour sur ChaOdisiaque et nous propose une bien belle critique sur le JDR Eclipse Phase.

Luhkah a dit :

Dix années se sont écoulées après la chute…

L’humanité est en ruine, 93% de cette dernière a disparu, entraînée dans la chute par une guerre globale, et accélérée par les TITANS, une forme d’intelligence artificielle digitale inconnue qui balaya le monde.

Aujourd’hui, la terre n’est plus qu’un bloc de boue abandonné, cratérisée et irradiée, encore hantée par des machines exterminatrices en quêtes de victimes. Les restes de l’humanité, ont quitté la terre pour aller survivre dans le système solaire, voire au-delà, a contacter une vie extraterrestre et survivent essentiellement sous la forme de conscience digitale, pouvant changer de corps presque comme de chemise.

Les TITANS ont disparu, nulle ne sait ce qu’ils sont devenus, l’humanité retient son souffle en attendant leur retour, leur fin, ou la prochaine catastrophe qu’elle aura engendré et qui viendra la mettre en péril.

Vous, vous n’attendez pas cette dernière, vous êtes un agent de FIREWALL, une organisation secrète dont le seul but est de prévenir la destruction de l’humanité. Vous êtes peut-être une IA, peut-être un animal amélioré pour atteindre la conscience, un cyborg intégral ou même un humain génétiquement modifié, peu importe : Votre devoir est souvent dur, sinistre, et vous rencontrez des périls qui mettent votre santé mentale aussi souvent a l’épreuve que votre corps physique, et vous rencontrerez presque certainement la mort, mais vous savez que cette dernière n’est que temporaire, et que l’alternative est pire…

Voilà, en gros, le topo de l’univers d’Eclipse Phase, le dernier jeu de Catalyst. Comme vous avez compris, cet univers ne sent pas la rose.

Inspiré d’univers comme Ghost in the Shell, Transhuman Space, la Schismatrice, le souffle du cyclone et beaucoup d’autres, Eclipse Phase vous projette donc dans un univers glauque et étrange, ou la mort est temporaire, la vie étrange, et l’impression de paranoïa permanente.

Au premier coup d’œil, le livre de base est tout simplement magnifique, le seul bouquin plus joli que celui là a été l’édition anniversaire de Shadowrun, c’est dire. Un gros effort de mise en page a été fait et invite vraiment à lire l’ouvrage : la couleur est omniprésente, les illustrations ont vraiment de la classe, non vraiment, j’ai juste été impressionné.

Le livre s’ouvre sur une nouvelle, genre post-cyberpunk horrifique, puis une introduction en plusieurs parties, suivie d’un descriptif de l’univers de jeu : essentiellement le système solaire et quelques exoplanètes survolées. Ajoutons les descriptions des multiples factions humaines qui hantent l’univers, leurs positions politique, criminelle ou scientifique.

Puis vient le système de jeu, et surtout la création de personnage : là, surprise ! On peut jouer un animal « upgradé » ou « uplifté », un humain normal ou génétiquement modifié, des types de cyborgs aussi variés que de véritable tank cybernétique ou des essaims de microrobot, et n’oublions pas les désormais classiques I.A..

Bref, vous aurez le choix pour votre personnage, on ne peut pas jouer d’extraterrestre, mais étant donné le caractère « étranger » de ces derniers, ce n’est peut-être pas un mal dans l’immédiat.

On crée son personnage suivant ses origines, son milieu social et ses convictions, et le corps qui l’habite. Tous ses facteurs accordent différents bonus et aptitudes que l’on ajoute aux caractéristiques et compétences que l’on aura déterminé en allouant des points.

En gros, votre personnage s’articule autour de son « Ego « , l’esprit, et son « Morph »: le corps qu’il habite actuellement. C’est plutôt pratique étant donné que vos persos peuvent mourir plus d’une fois.

« Comment ? » me dite vous, « mon perso peut mourir et je peux continuer a le jouer ? ». Et bien oui ! L’univers de jeu possède une technologie si avancée que l’on peut sauvegarder son esprit dans une mémoire implantée dans un implant cortical. Du coup, on peut récupérer son perso après que ce dernier ce soit fait réduire en pulpe ou carbonisé, eh !

Le système de jeux est plutôt simple dans son principe : un bon vieux système à pourcentage, avec échec critique et succès critiques. Le tout tempéré par des « moxies », équivalents de points de destin, qui permettent de rejeter les dés, inverser les résultats, et cetera…

Le combat est simple, mais pas simpliste, et on sent l’influence de Shadowrun dans la conception du système de jeux.

Le jeu lui-même s’offre un passage plus extensif que d’habitude sur les dégâts psychiques et mentaux, et pour cause, votre personnage peut sans doute revenir à la vie, mais pas forcément aussi stable mentalement qu’il l’était après avoir été victime d’une longue agonie aux mains d’une entité inhumaine.

On a droit aussi a un passage sur la réalité augmentée, cet espèce d’Internet accessible en temps réel n’importe où n’importe quand, et bien entendu la bonne vieille matrice old school si chère a tous ses bons vieux cyberpunk.

N’oublions pas les pouvoirs psychiques, issus d’une maladie induite par un virus nanotechnologique créé par les titans, qui rendront tout le monde nerveux, y compris ceux qui possèdent ces pouvoirs.

Niveau technologie, rien que dans le livre de base, vous en aurez pour votre argent : nanotechnologie, cybertech, génétique, biotechnologie, la question n’est pas tant qu’est-ce que la technologie peut faire que qu’est-ce qu’elle ne peut pas.

L’armement est relativement sympa, lui aussi, avec les grands classiques du genre : lame monomolécualire, balle à tête chercheuse, arme à rail et j’en passe !

Les derniers chapitres s’attardent essentiellement sur les secrets de l’univers de jeu, ainsi que les menaces multiples et cachées qui le hante. Autant dire que c’est tellement bourré de spoiler que je n’en parlerais pas plus, a part pour dire que ce chapitre est intelligemment géré et qu’il fait peur !!!

Alors, en conclusion ? Eclipse Phase évite habilement le défaut de l’excellentissime Transhuman space : c’est-à-dire qu’il évite d’abandonner les joueurs dans la nature et leurs proposent un challenge, sans pour autant le leur imposer.

On est pas obliger de jouer un agent de Firewall, mais ça donne une direction au jeu, et rien que ça c’est un gros plus. Le système de jeux est habile et vraiment bien pensé avec l’univers et ses possibilités. Le background est plutôt classique, mais aussi solide et assez innovant pour donner aux joueurs une impression de découverte.

Quand a l’ambiance d’une partie type, ça doit ressembler a quelque chose entre Shadowrun et l’appel de Cthulhu. Investigation, intrigue et confrontation avec l’horreur et la paranoïa.

Vous l’aurez compris, je suis plus qu’enthousiaste. Eclipse Phase m’a conquis, c’est du tout bon. Mon seul regret, pour le livre de base, est le manque d’un chapitre vraiment cohérent et sérieux sur les vaisseaux spatiaux. Bien que ces derniers ne soient pas obligatoires dans l’univers de jeu (Downloader sa conscience est moins cher et plus rapide.), je suis certains que mes joueurs voudront avoir leur propre vaisseaux.

Sinon, c’est un excellent jeu que nous offre Catalyst, dont le prix variera entre 49€ et 60€

Note : 18.5/20
Conclusion : Un excellent jeu de SF, dont l’ambiance est un croisement entre Ghost in the shell et l’appel de Cthulhu.

Source

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Critique – JCE – Warhammer Invasion

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J’étais parti pour me procurer le jeu « ChaOs sur le Vieux monde« , malheureusement, rupture de stock à la boutique, je me suis rabattu sur un deuxième choix que je comptait me procurer : Warhammer Invasion, le Jeu de Cartes Évolutif (JCE).

Déjà, quelle est la différence entre le jeu de cartes à collectionner (JCC) et le jeu de cartes évolutif ? En fait, avec le JCE, plus besoin d’acheter 300 boosters pour obtenir la carte rare de chez rare, vous achetez un paquet et c’est tout, tout le monde peut tout avoir comme carte (moyennant finance, bien sûr). La notion de collection existe toujours, bien moins présente que le JCC quand même. On améliore son jeu en achetant des extensions et en créant au fil du temps des decks de plus en plus performants. Finalement, je trouve ce système moins contraignant et malgré qu’il faut (toujours) débourser, cela reste moins cher au final. Cependant, l’effet de surprise n’existe plus, on sait ce que l’on achète. Edge surf sur tous les filons, et franchement question jeux et communication ils assurent un max.

Composition :

– Un livret de règles
– 220 cartes
– 4 plateaux de capitale
– 35 pions ressource
– 60 pions dégâts
– 4 pions flammes

Perso, je n’arrive pas à comprendre pourquoi les boites de base des JCE de Edge sont si grosse, par rapport au contenu. Certainement pour accueillir les extensions par la suite. Graphiquement c’est beau, de toutes manières, je crois que du coté de Warhammer les équipes d’illustrations font partis des meilleurs du genre. C’est beau et l’ambiance de l’univers est franchement prenante.

Maintenant parlons des règles et du jeu en lui même. Warhammer Invasion est un jeu de batailles et de stratégie se déroulant dans l’univers de Warhammer (forcément^^), s’inspirant beaucoup du jeu de figurines. Question technique et stratégie on peut se dire qu’on va vite faire le tour entre 50 et 100 cartes pour chacun des 2 adversaires avec donc 220 cartes dans la boite, mais c’est sans compter sur des règles bien conçues et un aspect tactique très évolué.

En effet, ceux qui ont connu SpellFire, retrouveront quelques sensations et je m’aventurerais à dire « les mêmes sensations, mais en mieux ». Oui, comme je vous l’ai dit, l’aspect tactique est poussé, les concepteurs ont vraiment chercher les meilleures solutions pour nous immerger et faire fonctionner nos méninges. On fait de nous de vrai seigneurs de guerre !

Pour commencer, il y a 4 peuples disponibles et deux factions, l’ordre et le chaos. Vous pourrez jouer les Nains, l’Empire, les Orques et/ou le Chaos. Les cartes de l’ordre sont jouables entre elles et idem pour le chaos. Cependant, jouer en majorité un peuple vous garantie de meilleurs effets combinés. Chacun des peuples à sa tactique de prédilection et sa manière d’être joué, encore un point fort du jeu. Vous pourrez jouer d’autres peuples avec les extensions, et il y a quelques cartes Elfes et Elfes Noirs dans la boite de base.

Des plateaux « capitale », permettent de représenter notre camps, qui est composé de 3 zones, des zones avec des particularités : la zone de quête, le royaume et le champs de bataille. Il va falloir gérer chacune des zones au mieux et éviter de se les faire détruire par l’ennemi.

Un système de loyauté existe aussi pour jouer ses cartes, je trouve l’idée très bonne et elle permet d’augmenter la nécessité de jouer un peuple en priorité.

Le jeu est donc un très bon produit, très suivi, avec des évolutions régulières. De plus, Edge et certaines boutiques proposent des tournois, ce qui rend l’intérêt communautaire plus intense.

Tarif pour la boite de base : 39,95 €
Déjà de nombreuses extensions avec des prix raisonnables.

Note : 17/20
Conclusion : les fans de warhammer et des jeux de cartes trouveront leur compte. De bons moments stratégiques et des batailles qui vous garantissent un moment ludique à souhait.

Site du jeu

Images :

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FaceBook – Warhammer Battle – Application pour connaitre son armée de prédilection

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Aujourd’hui je vous présente une petite application facebook sympa, sans réel intérêt, mais qui montre que l’on est fan de Warhammer Battle. Cette application c’est Mes Troupes Warhammer, et après un petit questionnaire vous allez pouvoir découvrir quelle est l’armée qui vous correspond le plus.

Faites le test et découvrez si vous pensiez obtenir ce résultat :)

Pour ma part, c’est « Les Nains », donc tout va bien 😉

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