JDR – Critique – Labyrinth

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Cette fois, c’est au tour de de DocMorbide de nous faire partager une critique sur le site de ChaOdisiaque. Une critique sur le JDR Labyrinth !

DocMorbide a dit :

Labyrinth. J’ai bien aimé. L’idée de base est simple (comme dans tout bon JDR) On incarne un Homme qui arrive dans un gigantesque Labyrinth dont personne n’a trouvé la sortie. Et on n’est pas seul, en fait, des milliers de personnes habitent cet endroit, des gens comme nous : des condamnés. Oui, le Labyrinth est une prison gigantesque où se retrouve apparemment tous les meurtriers de la pire espèce. Et vous en faite partie. Sympa non ?
Donc oui, c’est un JDR gore, glauque, qui se passe dans un huit clos dont les interminables couloirs, passerelles et murs amovibles n’ont jamais été totalement recensé. On a donc affaire à un JDR survivaliste dans un gros univers carcéral. Et en plus votre personnage débarque amnésique, mais les souvenirs de ses crimes viendront le hanter au fur et à mesure des parties.

Abordons tout de suite les bons points. Ils sont nombreux. Le style tout d’abord est plaisant (enfin, moi il m’a plu). Les petites nouvelles qu’on retrouve à différents moments de la lecture sont très agréables mais trop courtes (j’en veux plus !!!). La présentation du bouquin de base vous plonge dans l’ambiance : un format A5, du noir et blanc, encore et toujours, avec des encarts pour certains points à développer. Si j’aime bien le style N&B, j’ai trouvé que ces encarts sont trop longs ou alors on ne sait pas comment les insérer dans la lecture. Ça coupe les passages. Je chipote sur des détails vous me direz. Et bien oui, mais c’est qu’il n’y a pas beaucoup de défauts dans ce jeu.

Après une présentation qui met bien dans l’ambiance, vient le système de jeu. Les auteurs ont fait original en optant pour l’utilisation d’un jeu de tarot de Marseille (cartes divinatoires). Pas courant dans le monde du JDR. Lors des actions comme on tirerais un dés, les valet valent 11, les cavaliers 12, les dames 13 et le roi 14 (bref, on tire un D14). Les arcanes (figures) provoquent des effets spéciaux (coups critiques ?). En fonction que l’on fasse une action simple contre l’environnement, une action longue ou un affrontement, ce n’est pas le même nombre de cartes que l’on tire. Ça apparaît un peu confus et je me demande bien l’utilité de ces variations tant les modes sont proches.
Autres chose « bizarre », les cartes sont renommées « lames » et les couleurs (piques, cœur
carreaux trèfle) sont renommées épée bâton coupe et denier pour une raison inconnue. Je ne vois pas trop l’intérêt de renommer tout cela si ce n’est pas justifier par l’univers. C’est compliquer les choses pour rien. Cette critique est pourtant la seule que je pourrais bien faire sur Labyrinth. Le reste dépend de vos affinités.

Tous les condamnés qui arrivent, et qui ont une espérance de vie assez courte, démarrent l’aventure avec un gantelet. Il s’agit d’une masse organique qui entoure la main directrice et qui prendre n’importe quel forme en fonction de la volonté du condamné. Hop, on a un outil, paf on le transforme en lame acérée , … C’est plutôt bien trouvé et bien fait, le joueur pouvant donner n’importe quelle forme à son gantelet.

Le bouquin de base décrit aussi les trois grandes institutions du Labyrinth, dirigé par des figures inspirées du jeu de tarot. Chaque institution est aussi une façon pour le condamné de considérer le Labyrinth. L’empire, une faction « classique » à mes yeux, concerne ceux qui désire le pouvoir, la force. La religion rassemble ceux qui cherche la rédemption pour leurs crimes passés. Un système de rédemption permet de bénéficier de quelques capacités bienvenues.

Puis il y a la Mort. Cette faction dirigée par le Diable est celle qui m’a le plus plu. Oui, ce sont les « méchants », mais ce ne sont pas des méchants caricaturaux. La nécros qui est aussi la mort, est vu comme une maladie perverse qui transforme les hommes en cadavres obéissants. Mais lui résister offre accès encore à d’autre capacités. C’est vraiment la faction la plus originale et la plus prenante du Labyrinth à mes yeux, même si elle doit être difficile à jouer par un groupe de Pjs.

Des conseils au MJ et une aventure conclus le bouquin. Les conseils sont les bienvenus, la faune et la flore du Labyrinth est décrite ce qui est vraiment un plus dans un lieu aussi éloigné des contextes de JDR habituel (alors vous rentrez dans une taverne,… ha ben non là en faite vous êtes perdu dans les couloirs sans fin du Labyrinth !).

Le scénario d’introduction est vraiment pour les novices. Honnêtement je m’attendais à mieux après cette bonne lecture.

Il ne me reste plus qu’à y jouer…

Note : 16/20

Commentaire : Donc au final j’ai vraiment bien aimé Labyrinth. Les points que je n’ai pas aimé relève du détails. L’idée de base, l’univers bien mis en place, tout est bon !

Site officiel du jeu

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3 Responses to “JDR – Critique – Labyrinth”

  1. […] JDR – Critique – Labyrinth […]

  2. Wis dit :

    Avant de critiquer il faut se renseigner. Le tarot de Labyrinth n’a rien de bizarre : il s’agit du tarot divinatoire tout ce qu’il y a de plus classique, à ne pas confondre avec le tarot jeu de société.

    « Les cartes du Tarot sont appelées lames majeures et mineures ou arcanes majeurs et mineurs par les ésotéristes et les occultistes à partir de 1863 » http://fr.wikipedia.org/wiki/Tarot_de_Marseille

  3. ChaOdiz-Padre dit :

    C’est une critique à chaud, après avoir lut le bouquin, le ressenti que le lecteur à eu à l’issue de sa lecture, en suivant la source de cet article, on se rend compte que l’explication fût donnée (cf. http://www.chaodisiaque.com/article-jdr-labyrinth-625.html et http://www.chaodisiaque.com/forum/viewtopic.php?id=1667)

    Il ne faut pas cracher sur la critique du dessus, mais plutôt la prendre comme une piste dans le sens où les auteurs de Labyrinth n’ont peut être pas précisé ou assez éclairci le pourquoi du principe de tarot divinatoire et son intégration au jeu.

    Toute critique est bonne à prendre, même si l’auteur de la critique n’a pas su trouver le pourquoi d’un élément.

    Et le terme critique n’est pas forcément péjoratif, car 16/20, je connais beaucoup d’auteur qui aimeraient être « critiqué » ainsi 😉

    Mais nous allons prendre en compte ta critique sur notre critique, et tacher de faire d’avantage de recherches sur certains éléments qui nous paraitront obscure et à l’avenir éditer nos articles dès que la réponse nous aura été donnée. Comme quoi toute critique est bonne à prendre…

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