Archive for avril, 2010

Warhammer Battle – Une nouvelle édition pour le mois de juillet

warhammer-battle

J’ai appris tout récemment qu’une nouvelle version du jeu de figurines Warhammer Battle allait sortir et la date c’est pour le mois de juillet 2010 ! En regardant sur toutes les pages d’info, on ne trouve rien sur cette nouvelle version, à part qu’on nous prépare des éléments splendides.

Ils nous ont quand même concocté une bande annonce de sortie plutôt réussie, je vous laisse regarder :

N’hésitez pas à vous inscrire sur leur newsletter pour plus d’infos ou de rester connecté à ChaOdiBlog :) je vous tiendrais informé. Normalement il y aura aussi des news sur les White Dwarf prochains.

Source

Articles officiel et ici aussi.

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Phishing – Attention Mails frauduleux pour Aion

aion-mmorpg

Voici un billet pour vous mettre en garde contre des petits malins qui tentent de vous piquer vos comptes de Aion le MMORPG. En effet, voilà presque une semaine que je reçois au minimum 1 à 2 mails par jour me demandant de réactiver mon compte Aion et le tout, dans un Français peu compréhensible avec un lien trompeur qui mène sur un nom de domaine dipns.com.

Donc ne répondez pas à ce mail et n’allez pas taper votre mot de passe sur leur site, même si ce dernier ressemble fort à un site de ncsoft.

les messages sont de type :

Votre compte de jeu Aion n’est plus valide, car il n’y a pas de paiement ou d’annulation.
Nous vous envoyons un temps de jeu mois gratuit,
Si vous voulez continuer à jouer, vous devez réactiver votre compte. Pour ce faire, allez à la partie  http://xxx-aion-ncsoft.dipns.com compte de gestion.
Nous espérons vous voir!
– NCsoft’s Team

J’ai enlevé le bon lien pour ne pas leur faire de la pub non plus :)

Soyez vigilant !

Ha oui ! Et je n’ai même pas de compte Aionlooooooooooooool

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JDR – OIKOUMENE

oikoumene jdr

Encore une nouvelle critique de notre Luhkah officiel sur ChaOdisiaque, ça met l’eau à la bouche et permet de vous faire une idée du jeu de rôle Oikouménè.

Luhkah a dit :

OIKOUMENE

A vos souhait !

Ah non, excusez moi ! C’est le nom d’un jeu de rôle de Ludopathes et Éditions sans retours qui signifie « le monde connus » en grec. Remarquez j’ai pas de mérite à le savoir, c’est expliqué en quatrième de couverture…

Oikouménè se passe en 270 av JC. Les gaulois ne sont pas encore fait mater par Jules César, les grecs perdent petit à petit leur ascendant dans la méditerranée et Rome et Carthage commencent toutes les deux à aiguiser leurs couteaux pour les guerres puniques…

Bien sur, d’autres civilisations sont présente et pèsent sur l’Oikouménè : dans l’Asie mineure, les parthes, les babyloniens sont toujours là, les égyptiens se vautrent dans un luxe certain dans l’Afrique du nord. Engageant mercenaires nubiens et numides pour étoffer les rangs déficients de leurs armées et honorent leurs dieux millénaires et Pharaon, bien entendu.

Et puis il y a vous.

Oui, oui ! VOUS ! Ne faite pas l’innocent. Je sais que vous rêvez de partir à l’aventure, dans ce monde à la fois cosmopolite et gigantesque. Saisissez votre épée de bronze, et priez pour que les dieux vous accompagnent, car l’Oikouménè n’est pas de tout repos. Des rudes guerriers Samnites en passant par les pirates, les intrigues politiques, religieuses et commerciales vous en aurez pour votre argent !

Et si les hommes sont dangereux, les bêtes ne vous louperont pas non plus. Panthère, Lion et Auroch, voire créatures mythiques et divine seront là pour vous revêtirent vos épaules de leurs peaux… ou pour vous engloutir dans leurs estomacs !

Bref, il y a de quoi s’amuser.

Peut-être même trop d’ailleurs ! En effet, l’ouvrage, bien que bien écrit et abordant des civilisations mal connues de nos manuels scolaires (Les Samnites, les Osques et les Numides, ça vous dits quelque chose à vous ? Franchement !) est obligé de couper au plus court. Du coup, on a un peu l’impression d’une vision panoramique, vue à la va-vite, ce qui est dommage, mais comment s’attarder réellement sans trop s’appesantir ?

On trouvera néanmoins un chapitre sur les différents dieux de l’époque, les cités, et à chaque chapitre, que dis-je ! A chaque paragraphe, des idées de scénarios au cas où vous en auriez encore besoin.

Tout est fait pour vous mettre dans le bain : citations, recueil de noms (Bien utile pour donner un nom qui fasse vrai pour son pirate Phénicien !) et une création de personnage divisée en deux styles différents, « béni des dieux » et « censitaires ». La première donne un personnage bourrin « de base ». La seconde met en valeur les caractéristiques, et la seconde l’expérience et l’équipement. C’est un peu touffu, voire même fouillis, mais ça a l’air très bien !
Mention spéciale pour les personnages féminins : ces dernières auront, a priori, une vie pourrie, genre courtisane ou voleuse. Ben oui, être une femme dans l’antiquité ça craint, désolé. Mais qu’elle se rassure, les pjs masculins seront bien dedans, eux aussi, dans la mesure ou le monde antique repose sur des liens familiaux très forts, être un aventurier solitaire n’est jamais une bonne idée…

Côté mécanique de jeux, le style privilégie les actions spectaculaires MAIS quand on frappe ça fait mal ! La qualité et le matériaux de vos armes (Cuivre, bronze, acier…) peuvent être déterminante. C’est un système de localisation, ou les bras, jambes et tête peuvent finir amputés, mais de ce point de vue, je considère les auteurs comme plutôt sympa, étant donné que les probabilités d’une mort par hémorragie, gangrène et autres sont essentiellement épargnées aux joueurs.

La magie a aussi sa place, mas ici, point de boule de feu, non ! Plutôt des miracles et des prodiges. Bref, du « buff » comme disent les adeptes de WOW.

Suit un chapitre avec les créatures diverses et variées, mythiques ou pas, et quelques PNJ types.

La dernière partie est réellement sympathique, puisque l’on a droit a rien de moins qu’une mini-campagne ayant lieue en Égypte. Mêlant actions et intrigues. Thèmes classiques mais qui font toujours plaisir et ça permet au MJ de sentir un peu la « vibe » de l’univers.

Les illustrations… mmmh, voyons, je dirais que l’on sent l’envie des auteurs de rester dans un style classique, mais en même temps, de donner un look accrocheur aux illustrations, bref, y a à boire et a manger. Un point néanmoins pour les multiples cartes de villes temples et autres palais qui aident le MJ a ne pas tomber dans le stéréotype.

Maintenant, d’un point de vue critique, je dirais que Oikouménè a un peu le c.. entre deux chaises. D’un côté on sent la volonté des auteurs de retranscrire une antiquité historiquement crédible, mais de l’autre, on sent aussi celle de faire intervenir le mystérieux, le fantastique et le mythique. J’imagine que c’est au Meneur qu’il appartiendra de faire la part des choses et de choisir son style afin de répondre aux attentes de ses joueurs.

En conclusion, Oikouménè est un jeu de qualité abordant l’antiquité de façon globale, parfois un peu panoramique mais jamais tomber dans les clichés. Il jouit réellement de la volonté des auteurs de rendre compte de la réalité antique, mais les illustrations ne plairont pas a tout le monde et la mise en page bien qu’aérée, est parfois un peu fouillie. (Oui je sais, ça à l’air contradictoire, mais ils ont réussit à la faire comme ça !)

OIKOUMENE le JDR
14/20
Vous apprendrez et avec un peu d’effort vous vous amuserez.

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Animation – Princesse Mononoké (de Hayao Miyazaki)

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Voici une bien belle critique proposée par Kelem sur ChaOdisiaque, celle de Princesse Mononoké de Hayao Miyazaki.

Kelem a dit :

Deuxième détour par le Japon et par Hayao Miyazaki avec cette fois un petit aperçu du film qui est peut-être son plus célèbre, Princesse Mononoké, film de 1997 sorti en France au début de l’an 2000. Bien que grande réussite au niveau mondial, c’est une œuvre qui reste pourtant à part dans la filmographie de Miyazaki car on se trouve ici d’une véritable fresque épique, bien éloignée de l’ambiance aérienne et de la suspension de ses autres productions. Alors ? Alors une fois encore, pari réussi.

Dans le Japon médiéval, la paix du village du jeune prince Ashitaka est troublée lorsqu’un gigantesque sanglier, furieux et rendu fou par un démon qui le gangrène de l’intérieur, sort du bois pour tout détruire sur son passage. Juché sur Yakulu, son espèce d’élan rouge, Ashitaka parvient à tuer le démon avec ses flèches, mais est blessé au bras au cours de la bataille. La chamane du village examine sa plaie et constate avec tristesse qu’Ashitaka est condamné à mourir, à se transformer lui aussi en démon lorsque la plaie de son bras aura pris possession de son corps. Il ne lui reste qu’une solution : quitter son village pour parcourir le monde et le contempler « d’un regard sans haine », jusqu’à trouver l’ancestral Esprit de la forêt, qui seul pourra apaiser le mal qui le ronge. Au cours de son périple, émaillé d’escarmouches avec des samouraïs mercenaires qui terrorisent la population, Ashitaka arrivera dans l’imposante Ville des Forges, véritable forteresse menée par Dame Eboshi, femme au rude caractère, décidée à détruire la forêt et les esprits qui y résident afin que les hommes puissent vivre en paix. La Ville est sous le coup de l’attaque du clan des loup, menée par une jeune fille, San (la fameuse Princesse Mononoké), élevée depuis son plus jeune âge par Moro, la louve géante de la forêt. San a juré la perte d’Eboshi pour protéger la forêt. Alors qu’à la suite d’une attaque, elle est blessée par les arquebuses humaines, Ashitaka quitte la ville pour venir à son aide, et chercher un moyen de réconcilier la forêt et les humains. C’est par cette quête qu’il cherchera à apaiser l’Esprit de la forêt, menacé lui-même par les chasseurs de l’Empereur, décidés à lui ramener la tête du Dieu-Cerf.

Pour ceux qui ont lu l’article consacré au Château dans le Ciel, autre film de Miyazaki, vous pouvez mesurer l’écart entre ces deux films. Princesse Mononoké est une grande aventure épique, sombre et complexe, qui met en jeu une profonde réflexion sur les rapports de l’homme et de son environnement, en mélangeant le monde du Japon médiéval à un imaginaire traditionnel japonais d’une complexité qui dépasse de très loin ma maigre connaissance de cette esthétique si particulière.

Même si c’est un dessin animé, la richesse foisonnante de Princesse Mononoké réside dans la dureté des thèmes abordés, dans tous les domaines : les affrontements sanglants (et particulièrement violents : on ne s’y attend pas forcément, mais oui, à la guerre, il y a du sang, des bras et des têtes qui tombent), les rapports sociaux (particulièrement criants dans la Ville des Forges, où les femmes font la loi, femmes recrutées par Dame Eboshi parmi les anciennes prostituées des grandes villes), la sauvagerie de la forêt, la cupidité des hommes et des contrebandiers.

Ce film est à mettre à part dans la production de Miyazaki par l’humour, toujours présent mais cette fois mis au second plan, pour privilégier toujours plus l’avancée dans l’histoire, particulièrement complexe, dans laquelle les retournements et les coups de théâtre sont légion. Là encore, pas de temps mort dans le film car les scènes d’action alternent avec des moments de suspension intenses et poétiques pendant lesquels l’attention du spectateur n’est nullement affaiblie, au contraire. Si la fable de Miyazaki dénonce une fois de plus les ravages de l’homme sur la nature, pas d’opposition manichéenne, mais deux camps qui s’affrontent, entre lesquels Ashikata seul, puis San avec lui, tente d’instaurer la paix, dans un renouvellement du schéma shakespearien des plus efficaces.

La claque visuelle est ici de tous les instants. Esthétiquement, c’est peut-être le chef-d’œuvre de Miyazaki, la beauté des animations et des décors est un émerveillement toujours renouvelé. La fin du film, dont je ne dévoilerai bien entendu rien du tout, est à ce niveau là un sommet du cinéma d’animation. Les classiques américains n’ont qu’à bien se tenir !

Que dire de plus ? Peut-être qu’il ne faut pas oublier, dans de tels films qui ne méritent que des éloges tant leur profondeur est rare, qu’il ne faut pas oublier que Princesse Mononoké est peut-être d’abord un vrai bonheur de divertissement, un film d’aventure qui laisse sur place un nombre incalculables de mauvais films non-animés, pour lequel il n’y a plus qu’à se laisser aller pour 2h15 de grand plaisir.

Princesse Mononoké (de Hayao Miyazaki)
Note : 17/20
A ce niveau-là, la note ne veut plus dire grand chose. Si, à titre personnel, j’ai préféré Le Château dans le ciel, n’hésitez pas à vous précipiter sur Princesse Mononoké, chef-d’œuvre du cinéma d’animation.

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JDR – Sable Rouge

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Luhkah sur ChaOdisiaque, vient de nous faire une critique toute fraiche de Sable Rouge, le JDR. Je dois dire, que ça donne envie, lisez plutôt :

Luhkah a dit :

Un historien a un jour dit des Romains : « Ils n’ont pas inventé grand choses, mais leur génie réside dans leur faculté de réappropriation. »

Sable rouge fait un peu partie de cette catégorie de génie : Les p’tit gars du 7th cercle ont grappillé un peu partout, du manga au film de SF en passant par le western et le post-apo, les ont digérés, et ont pondu un jeux plutôt original, dépaysant au Background plutôt bien torché.

L’univers de sable rouge se situe dans un lointain passé sur la planète Nirgal, qui sera connue bien plus tard sous le nom de Mars. Un univers autrefois riche dont il ne reste plus grand-chose a part un désert rouge, froid et hostile.

Comment en est-on arrivé là ? Et bien les Silicates, la civilisation la plus puissante de Nirgal, ont découvert un moyen de voir dans le futur et, voyant leur fin, ont décidé de la repousser par tout les moyens, commettant génocides et destructions écologiques massives. Comme de juste, ils se sont plantés en beauté et ont été les artisans partiels de leur propre destruction lorsque les pilleurs de corps, d’étranges créatures parasitiques et meurtrières, sont arrivés sur Nirgal.

Quelques années ont passé depuis, la civilisation a pratiquement disparue sur Nirgal, dont l’écologie est de toute façon agonisante. Les pilleurs de corps ont disparu… mais ils sont toujours là…

C’est donc dans cette ambiance folichonne et frivole que vous allez jouer votre personnage, un habitant, non un survivant de Nirgal, mais pas n’importe quel survivant : vous jouer une « vertèbre de fer ».

Qu’est-ce qu’une vertèbre de fer ? Eh bien imaginez que les Pilleurs de corps sont des grosses sangsues métalliques parasitiques qui prennent possessions des corps de ceux qu’ils tuent, et bien vous avez été possédé (Pas cool !) mais le Pilleurs est mort et vous avez survécu, vous faisant accédez à quelques uns de ses pouvoirs. (Cool !) seulement voilà, aux yeux des autres survivants, vous êtes « compromis » et un traître potentiel (Pas cool !)… ambiance « The thing » assurée…(« mais je te jure, j’suis pas l’un d’entre eux… »

Mais ne vous leurrez pas, vous êtes loin d’être un surhomme. La mort rôde dans ce jeu, qu’on peut facilement taxer de Survival JDR ! Entre la nature hostile et le caractère brutal et compétitif de la lutte pour la survie, le chemin sera rude !

Pour la création, (Rebaptisée l’Autopsie pour l’occasion…) On vous donne donc le choix entre plusieurs race, le Furien (Gros cyclope balèze au combat), le Maadim (Mystique mystérieux a tendance sauvage), le Squal (Reptile disséqueur), le Pygmachine (Le nain local), le Silicate (L’exilé puissant que tout le monde déteste) et le Bleek (l’humain local, la machine a survivre)

Ensuite votre personnage se construit par étape suivant votre race, votre job, et vos motivation. Ici, on donne franchement le ton : la plupart des backgrounds sont amers comme la rouille qui foisonne sur Nirgal : hors-la-loi, truand, récupérateur, cœur brisé et brute, on nage dans la bonne humeur, et c’est tant mieux pour l’ambiance !

Côté matos, on a droit au pistolet local, « Le cliqueteur », mais aussi a plein de petit gadget dont la première utilité est de tuer ou de survivre.

Autre point fort, la magie locale, plutôt stylée, il faut bien l’admettre, vous pouvez en gros, faire des illusions mortelles, voir dans le futur et changer la réalité. Mais ne rêvez pas, ça pourrait bien vous causez plus d’ennuis qu’autre chose… A mi-chemin entre le shamanisme aborigène et le psionique, bien crade mais tellement sympa !

Avec ça, on a droit à un scénario d’introduction plutôt sympa et classique, dont je ne déflorerais pas l’intrigue.

Le système est original, un peu bizarre, a base de D20, mais pas trop complexe quand on s’y met. Les caractéristiques de votre personnage sont dans le ton du reste du jeu, avec des noms tels que Carcasse, Sacrifice, Crâne, Style, etc… Au début c’est un peu dépaysant mais finalement y’a pas grand-chose de nouveau.

Les illustrations sont typiques des gammes du 7ème cercle, un genre plutôt réaliste, qui rend bien l’ambiance locale avec des « gueules » de survivants comme on les aime. Le plus remarquable est que tout cela tiens dans un petit livre de moins de 140 pages pour un prix modique de 30,00 € MAIS QUE DEMANDE LE PEUPLE ???

Note : 16/20

Commentaire : Je ne suis pas un grand fan du post-apo, mais Sables Rouges m’a vraiment fait reconsidéré cette position. Si vous avez aimé Le livre d’Eli, Fallout, Ghost of Mars, Blame, et les Western spaghetti, vous aimerez indubitablement Sable Rouge. Un univers original aux sources flagrantes mais remaniées avec ingéniosité, et sinon, avec génie.

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Livre – Amine Maalouf – Les croisades vues par les arabes

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Voici la critique d’un livre écris par le célèbre Amin Maalouf : Les croisades vues par les arabes. Un sublime ouvrage, que tous les passionnés d’Histoire aimeront. Critiques issues de ChaOdisiaque, par Luhkah et ChaOdiz-Padre.

Luhkah a dit :

Où comment et pourquoi une petite bande de barbares en armure font s’effondrer une des civilisations les plus évoluées de son époques…

Dans la séries des ouvrages historiques qui, à mon sens, sont des « must« , cet ouvrage se situe juste derrière celui de Lucien Jerphagnon. Écrits comme un roman mais parfaitement historique, cet ouvrage conte donc les croisades d’un point de vue peu usité : celui des grands perdants de l’affaire, à savoir celui des arabes.

On découvrira dans cet ouvrage des intrigues de palais et des personnages que l’on oserait même pas mettre en scène dans nos parties de jeu de rôle, des rebondissement et des drames à peine croyables, dignes de ce bon vieux G.R.R Martin. mais toujours exact d’un point de vue historique : Les cannibales de Maara, la secte des Assassins, le légendaire Saladins, et j’en passe !

L’ouvrage est aussi une œuvre quasi-testament sur la façon dont une région peut être marquée au fer rouge par des évènements historiques datant de pratiquement 8OO ans.

C’est aussi un ouvrage critique, tant sur la civilisation arabe qu’occidentale, qui permet de comprendre le fonctionnement d’un univers qui nous est très, sinon totalement étranger et très éclairant sur la civilisation occidentale, ici observée du point de vue des arabes.

Vraiment, un ouvrage à lire en priorité, un festival d’idées pour un bon gros med-fan autant que de savoir pour la culture générale !

ChaOdiz-Padre a dit :

Enfin je me décide à faire la critique de cet ouvrage impressionnant.

« Les croisades vues par les arabes » de Amin Maalouf. La barbarie Franque en Terre Sainte

Vous l’aurez compris, ce livre m’a marqué, je ne connaissais pas cet écrivain, et je dois avouer que j’ai été bluffé.

Tout d’abord, je plussois le commentaire laissé par Luhkah.

Ce livre nous révèle 2 siècles de croisades vus par le monde arabe, le bouquin a comme source une multitude d’écrits de chroniqueurs arabes et autres poètes de ces temps perturbés. Et je dois avouer que ce livre remet en question une grande partie de nos connaissances historiques et nous donne une vision particulière et superbement bien écrite de ces croisades.

On ne peut rester indifférent à la fin d’un tel ouvrage, cela amène à réfléchir.

Mais ce qui m’a le plus marqué dans ce livre, c’est que l’imaginaire et le fantastique, et même les meilleurs scénarios hollywoodiens ne peuvent rivaliser face à l’histoire. C’est incroyable, mais des choses s’étant déroulées se retrouvent dans les films et dans certains grands classiques du cinéma. L’histoire est d’une richesse impressionnante.

Je dois aussi avouer que la secte des assassins était tout nouveau pour moi, tout comme certaines attitudes ou vision de l’époque.

Il y a pas mal de petites anecdotes croustillantes, comme l’origine de certains mots, j’ai trouvé ça surprenant.

Je remercie grandement Luhkah de m’avoir fait découvrir ce livre et au passage un auteur fabuleux.

Petit bémol, minime, je trouve dommage parfois, la présentation de la mort de certains personnages importants. Peut être est ce voulu, pour donner une impression de brutalité et d’inattendu. Mais l’histoire est tellement bien récitée et l’action tellement intense, Que certaines morts méritaient peut être un peu plus de théâtralité. Sans ça, c’est un ouvrage parfait !!

Je recommande chaudement.

Pour tous les férus d’histoire cet ouvrage sera un régal !!!

Inutile de vous dire que j’ai aimé ?

Disponible sur Amazon

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